Saint Martin le Charitable, l’Apôtre des Gaules au IVème siècle (316/397)

Saint Martin le Charitable, l'Apôtre des Gaules au IVème siècle (316/397)
Accendat in nobis Dominus ignem suis amoris, et flammam aéternaé caritatis. Amen.
Le futur Saint Martin de Tours fut l'un des premiers et des plus importants des Saints Évêques Gallicans, disciple de Saint Hilaire de Poitiers, dans une Gaule prospère et paisible. Cet illustre Saint, entre tous, incarne la France profonde et pieuse.
Plusieurs centaines de communes en portent le Patronyme glorieux. Il personnifia à cette époque et depuis, la charité chrétienne dans toute son ampleur : Saint Martin le charitable incarne à lui seul les véritables valeurs du Gallicanisme immortel.
Priez pour lui, demandez son intercession, pour qu'à son tour, il prie pour nous.
Martin naît en 316 à Savaria, dans la province romaine de Pannonie, à l'est de l'actuelle Hongrie, quelques années après la conversion de Constantin, dans la région même ou, pour la première fois, l'occident obéissait à un prince chrétien.
Les changements à cette époque étaient considérables.
Son père, tribun de l'armée romaine, commande une légion de six mille hommes.
Les parents de Martin pratiquent la religion païenne locale et, si des chrétiens sont bien présent dans leur province, ils ne sont pas christianisés. La situation sociale de tribun, ne le permet pas encore. On sait pourtant, par des témoignages écrits, qu'à l'âge de 10 ans, l'enfant a eu un premier contact avec l'église chrétienne.
Sans médire sur les convictions profondes de l'empereur Constantin, ce n'est sûrement pas le mysticisme, ni une conversion miraculeuse qui le guida.
N'oublions pas qu'il fut empereur romain avant tout, et donc plus habitué à user de pragmatisme et de contrôle politique face aux situations et aux peuples de l'empire. Il sut, au bon moment, tirer profit de l'influence montante du christianisme aux dépens des principaux magistrats romains qui détenaient, de façon héréditaire, les principaux ministères du paganisme d'état.
Il ne faut pas négliger chez ces membres de la haute aristocratie romaine, attachée au polythéisme traditionnel, le côté pécuniaire, les principales fonctions religieuses étaient encore une source de revenus importante ; dons, legs, cérémonies et allocations d'état fournissant une manne considérable.
En se séparant d'eux, l'empereur Constantin réalisait de substantielles économies. Même si les traditions païennes étaient fortement imbriquées dans la république, le profit reste le profit.
Il faut savoir que les grandes cérémonies païennes et publiques, étaient l'occasion de festivités importantes rassemblant toute la population dans une liesse bien réelle, mais tout cela au frais de l'état et des riches particuliers cherchant à obtenir des faveurs. Souvent on pouvait voir les chrétiens participer à ces fêtes païennes, n'y voyant aucun mal, un peu comme on participerait au carnaval de Nice en France, ou au carnaval de Gualeguaychù en Argentine. Une fête populaire rassemblant toute la société dans une même communion joyeuse et festive.
Au IVème siècle, la religion romaine manque de spiritualité capable de se confronter aux diverses religions ayant droit de cité, elle se trouvait à cette époque en perte de vitesse. Sa mythologie, ses fables et ses rites parfois étranges, dont la signification s'était perdue au fil du temps, a fait que plus personne n'y croyait. De ce fait elle était devenue incapable de résoudre les questions existentielles qui hantaient les esprits, sur la nature de dieu, sur l'âme, sur la vie
future et sur la morale commune entre le bien et le Mal. Rappelons-nous qu'à cette époque, à Rome, les cultes orientaux ont pour les plus importants, droit de Cité et se propagent en tous lieux de l'empire en pénétrant chez des populations pourtant très différentes de la culture occidentale. Ils trouvent là, un écho auprès d'adeptes, aussi enthousiastes que nombreux. Nous pouvons citer le culte d'Isis, de Cybèle et de Mithra. Le charme magique, le parfum d'orient, des initiations extraordinaires, furent à l'origine d'un tel engouement. Mais ce fut aussi dans ce terreau fertile que se créèrent les ennemis du christianisme les plus sérieux.
Pour ce qui est des campagnes ou des régions de l'empire éloignées de Rome, le christianisme s'implante tranquillement grâce à de talentueux prédicateurs. Ce qui occasionne parfois une forme de marranisme doucereux dans laquelle les personnes vivent une forme bienheureuse de simplicité tranquille.
Souvent le « dieu » des chrétiens n'exclue pas les autres et inversement, hormis le dieu des juifs qui, lui, est exclusif, avec des adeptes vindicatifs vis-à-vis des chrétiens.
La situation du christianisme en Gaule est différente. Du fait de sa situation géo politique, elle est toujours administrée en provinces n'ayant pas toutes les mêmes langues, les mêmes coutumes, ni les mêmes infrastructures. Les capitales ne sont pas les mêmes qu'aujourd'hui, du fait des voies de communications et de la circulation des biens et des marchandises de l'époque.
Le christianisme en Gaule s'était déjà introduit, essentiellement dans les colonies grecques, ou dans les colonies de vétérans romains. On trouve, au premier siècle, à Lyon, venus de Smyrne en Asie mineure, avec quelques compagnons, Saint Pothin, qui en fut le premier évêque, et qui, dans cette même ville, subit le martyr. Il laissa place à Saint Irénée, un des premiers penseurs et théologien du christianisme au deuxième siècle après JC. Il était lui-même disciple de Saint Polycarpe, disciple de Saint Jean, évêque d'Éphèse et fondateur des églises de Smyrne et d'Antioche, avec Saint Pierre, Saint Paul et Saint Evode 1ersuccesseur de Saint Pierre à Antioche en Asie mineure. On ne soulignera jamais assez le rôle prépondérant de Saint Jean l'Évangéliste en Asie mineure et à Éphèse en particulier. Ce n'était pas un apôtre comme les autres, il était celui que Jésus aimait et qui reposait sur sa poitrine lors de la cène du jeudi saint. Il était issu des disciples de Saint Jean le Baptiste, réfugiés à Éphèse pour échapper à Hérode et aux foudres de l'empire romain. Éphèse étant une ville libre et neutre, sous la protection d'Artémise, comme pourrait être Genève aujourd'hui (mais sans Artémise).
Si les provinces gauloises de ces époques ne forment pas encore une nation homogène et ne furent pas évangélisée par les apôtres eux mêmes, elles reçurent presque directement et très fidèlement les enseignements du disciple bien aimé du Christ, de Sainte Marie de Magdala et des Saintes Femmes qui l'accompagnaient, pour la partie méridionale du territoire, dans la province de Septimanie.
La source principale et presque unique de l'histoire de Saint Martin sont les œuvres de Sulpice Sévère, contemporain d'une partie des faits. Il a vu et a entendu en personne, ce qu'il nous rapporte. Son témoignage est donc d'un très grand intérêt , d'une très grande valeur.
Plus tard, Saint Grégoire de Tours, un des successeurs de Saint Martin sur le siège épiscopal de Tours, a recueilli quelques traditions orales contemporaines, encore dignes de confiance de nos jours. Martin, naquit vers la fin de 316, la onzième année du règne de Constantin, d'une bonne famille locale romanisée, mais païenne. Plus tard, il convertit sa famille mais celle-ci resta en Pannonie (Hongrie) ce qui parait indiquer que c'était bien là leur Patrie. Le jeune Martin fut élevé en Italie, à Ticinum (Pavie) ou son père, officier militaire, était en garnison.
Dès l'enfance, Martin montra une grande piété et, semble-t-il, aspira à devenir chrétien. Vers l'âge de dix ans il demanda à être reçu catéchumène. A l'époque cela consistait en l'imposition des mains de l'évêque et l'on portait alors le titre de chrétien. Le baptême proprement dit n'était administré que beaucoup plus tard, souvent à l'âge de raison ou à l'âge adulte.
A 12 ans il fut hanté par la pensée de se retirer au désert et d'y mener une vie solitaire. La faiblesse de son âge l'empêcha seule de réaliser ce projet. Ses parents ne voyaient pas d'un bon œil leur progéniture s'engager dans une voie séditieuse et funeste pour le fils d'un officier romain de l'époque. Ils représentaient une classe aisée de la société.
Aussi son père jugea bon de l'engager dans l'armée. Et Martin, comme beaucoup de jeunes patrices de son âge, débuta dans la vie par la carrière militaire, vers l'âge de 15 ans. Martin fut incorporé dans l'armée romaine et versé dans la cavalerie. Il devint donc « scholares », une sorte d'apprenti-étudiant soldat, jusqu'à l'âge de 19 ans ou il fut incorporé à la cavalerie en tant que soldat.
Ce fut pendant les années qui précédèrent son baptême que se place l'épisode d'Amiens, trait le plus connu de la vie de Saint Martin. En garnison dans cette ville, il accomplit, encore catéchumène, le geste décisif de sa vocation. Au cours de l'hiver 338-339, le jeune cavalier, de retour de patrouille avec ses camarades, rencontre un pauvre en guenilles à la porte de la citée qui demande l'aumône. La patrouille passe sans le regarder mais Martin, à la fin de la troupe, le regarde et s'arrête. N'ayant pas d'argent sur lui, il tire son épée, tranche son manteau par le milieu et en donne la moitié au pauvre. Ce fut la première charité du futur Saint Martin, surnommé dès lors, le charitable.
La nuit suivante, le Christ lui apparaît, portant la moitié du manteau donné au pauvre, et lui dit : « Martin, encore catéchumène, m'a revêtu de ce vêtement ».
C'est alors qu'il comprend que ce qu'il a fait à ce mendiant, c'est au Christ qu'il l'a fait.
Aujourd'hui encore, lors de la Messe de la Saint-Martin, c'est cet évangile qui est lu, où le Christ s'identifie à ceux qui ont faim et soif, à ceux qui sont étrangers ou nus, malades ou en prison. (Mt 25, 31-46).
Saint Martin reçoit le baptême la nuit de Pâques 339, à l'âge de 22 ans. Deux ans plus tard, la veille d'une bataille contre les Alamans à Worms, il lui est demandé de sacrifier au culte impérial. Il refuse de sacrifier et de combattre. Se voyant accusé de couardise, il décide de se présenter sans armes devant l'ennemi et, miraculeusement, les Alamans demandent la paix. Saint Martin peut alors quitter l'armée.
L'Ayant fait, Martin va chercher un mentor pour le guider et l'instruire dans la voie qu'il a choisi. Informé de la réputation de Saint Hilaire de Poitiers, alors en lutte féroce contre les Ariens, il devient son disciple. Quelques mois se sont à peine écoulés, qu'il reçoit en songe la mission de retourner chez ses parents pour essayer de les convertir. Avec l'accord de Saint Hilaire, il entreprend le voyage et, ayant retrouvé ses parents, il leur prêche la bonne nouvelle. A sa grande joie sa mère accepte de se convertir, mais son père persiste dans son paganisme.
Qu'à cela ne tienne, Martin ne se décourage pas et fit encore un grand nombre de conversions parmi les païens de son pays. En Pannonie, où l'Arianisme était fortement implanté, il ne se fit pas que des amis. Aussi, dû-t'il repartir pour l'Italie avec le dessein de retourner à Poitiers, en Gaule, pour y retrouver son mentor. Mais, sur sa route, il apprit le départ de Saint Hilaire pour Antioche, en Asie mineure, déporté pour s'être élevé lui aussi contre les Ariens. Il s'arrêtera alors à Milan.
Durant son étape Milanaise, il apprit que Saint Hilaire avait été libéré de son exil, sans doute pour débarrasser l'Asie d'un personnage difficile à gérer qui, allant de l'un à l'autre, démolissait activement tout ce que l'Arianisme avait établis. Il partit donc pour Rome croyant y retrouver Saint Hilaire, mais celui-ci en était déjà repartit. Il finit quand même par le retrouver sur la route des Gaules, ou ils poursuivirent leur chemin ensemble vers Poitiers.
Martin, infatigable, ne s'arrêta pas longtemps auprès de son ami Hilaire. Après quelques semaines, il voulut fonder le premier monastère de la Gaule occidentale et Saint Hilaire ne s'y opposa pas. Dès qu'il eut trouvé le lieu désiré, il y planta une cabane rudimentaire et s'y installa comme ermite assez rapidement. Des compagnons viendront se joindre à lui, dans les mêmes conditions. Il s'établit à l'endroit appelé aujourd'hui Ligugé, situé à 7 km au Sud de Poitiers, sur les bords du Clain.
Ce monastère, à l'image des monastères d'Orient, dont Saint Martin ramena la pratique en Gaule, partageait le temps entre prières, méditations et travaux ; ces derniers consistaient essentiellement en la copie de manuscrits anciens. Ce monastère fut une pépinière d'apôtres destinés à évangéliser les contrées rurales avoisinantes. Lui-même missionnaire infatigable, il ne négligeait jamais sa peine, fondant sur son passage autant d'églises locales qui seront des centres de rayonnement et de conversion dans nos campagnes. Beaucoup existent encore de nos jours.
Saint Hilaire (Hilarius Pictaviensis) mourut vers 367. Il fut remplacé par Saint Lidoire jusqu'en 371 ou il mourut, et l'évêché de Tours fut de nouveau vacant.
Les tourangeaux pensèrent rapidement à Martin, mais il refusa catégoriquement.
Ces derniers utilisèrent alors un subterfuge pour arriver à leur fin. Ils le kidnappèrent et le firent élire par une acclamation unanime.
Dès lors, il prit son rôle très au sérieux et les problèmes que celui-ci posaient, à bras le corps. Son apprentissage dans l'armée romaine et son expérience de soldat déterminé, l'aida dans ses nouvelles fonctions.
Son autorité et son charisme dans le monde de cette époque fut considérable. Les populations de cette riche province, étaient passablement désenchantées, opprimées, ou effrayées par les invasions barbares.
L'empire Romain n'apparaissait plus comme un maître puissant et un défenseur sûr, protégeant la vie et les biens de tous les peuples soumis. Les exactions de l'empire et de ses fonctionnaires du fisc notamment, montèrent la population
contre lui.
Les errances d'un pouvoir en déliquescence, ne retenait plus personne. Le territoire passablement démilitarisé, laissait la porte ouverte à qui voulait la franchir. Ce qui fut fait. La « Pax Romana », ayant favorisée l'expansion démographique des peuples voisins, aussi avides de richesses faciles et de terres fertiles déjà cultivées.
Ce fut dans cette ambiance que Martin l'infatigable, fonda le monastère de Marmoutier qui fut encore plus rigoureux que celui de Ligugé. Il devint lui aussi un grand centre d'évangélisation et fournit à la Gaule plusieurs saints évêques. Il fonda avec ses disciples plusieurs autres monastères avec la même fougue et la même aura. Plus son rôle fut sublime, plus il sut s'en rendre digne et plus sa gloire devint manifeste aux yeux des hommes. Dans le même temps son cœur se faisait humble en face de Dieu.
Il opéra de nombreux miracles de son vivant, dont trois résurrections, le baiser aux lépreux, le rachat de prisonniers de guerre et une quantité infinie de légendes qui se sont rajoutées à son aura naturelle d'ami de Dieu craint et respecté de tous.
Ce fut un travailleur acharné à la cause du Christ, ne prenant jamais de repos.
Son œuvre accomplie simplement, avec un si complet et généreux désintéressement, laisse chacun pénétré de respect et d'admiration. Saint Martin ne s'est jamais reposé et la mort le surprit en plein travail. Parvenu à l'âge de 80 ans, il eut le pressentiment de sa fin prochaine et entreprit en ce sens un dernier voyage pour rétablir la paix dans une paroisse troublée par la mésentente des clercs. S'il réussit à réinstituer la concorde, ce fut son dernier voyage et il ne revint jamais à Marmoutier.
Il mourut le dimanche 8 novembre 397 à distance de Tours. Il fallut trois jours pour ramener son corps et organiser ses funérailles qui furent célébrées solennellement le 11 Novembre en présence d'une assemblée de deux mille moines, promettant de poursuivre l'œuvre de leur évêque. Il faut dire que durant sa vie, Saint Martin était déjà considéré comme un grand Saint en dépit de son humilité si complète. Il le fut encore plus par ses vertus, par sa parole familière, par son caractère égal, par ses manières accueillantes et par la puissante vérité qui se dégageait naturellement de lui.
Sa popularité lui survécu et ne fit que grandir après sa mort. De nombreux miracles s'opérèrent sur son tombeau. Dès les premiers temps, ce fut un pèlerinage populaire, (mais pas seulement), très fréquenté. Il faut citer parmi ses illustres pèlerins : Ste Geneviève, Clovis, Ste Radegonde, Venace Fortunat, tous les rois de France, les grands seigneurs et plusieurs papes.
Hélas en 1562, dix ans avant la St Barthélémy, les infâmes protestants pillèrent la basilique, détruisirent les reliques et firent fondre les reliquaires pour en faire de la monnaie.
Seule une partie du crane put être sauvée et un os du bras. En 1793 la canaille révolutionnaire renouvela les exactions de la triste réforme et la basilique fut encore pillée. Grâce à la présence d'esprit de deux fidèles, les reliques purent être une nouvelle fois sauvées. Aujourd'hui 3672 paroisses lui sont dédiées et 485 villages, portent son nom.
Avec Saint Rémy, Saint Louis, Ste Jeanne d'Arc, Ste Thérèse, St Michel Archange et la très Sainte Vierge, l'évêque de Tours est le protecteur attitré de la France.
N'oublions pas un fait des plus curieux, durant la première guerre mondiale, pendant que la fine fleur de nos pères perdaient la vie à Verdun ou au chemin des Dames, l'autre partie de la France, après ses taches d'effort de guerre accomplies, était en prière, et un vœu national implorait Saint Martin de nous secourir.
Il faut croire que ces ferventes prières furent entendues et ce fut un certain onze novembre 1918, jour de la naissance au ciel de Saint Martin le charitable, que les clairons annoncèrent le « cessez le feu » des effroyables combats ayant décimés l'Europe et ses alliés, pendant quatre terribles années.
De générations en générations, jusqu'à nos jours, la même ferveur continue à transmettre, jusqu'à notre porte, le dépôt sacré de Saint Martin le charitable, l'apôtre des Gaules, le bienfaiteur des pauvres, des sans noms, des sans visages, des plus humbles, de ceux que l'on ne compte pas parce qu'ils ne comptent plus.
Il enseigne toujours inlassablement du haut du ciel, assis à la droite du Père, les vertus chrétiennes de charité à pratiquer et à suivre pour cheminer vers Dieu, reprenant la sainte parole de Saint Paul en 1 Cor XIII : « Sans la Charité, je ne suis rien ! ».
Cette charité longanime, personnifiée par le généreux apôtre des Gaules, venu de sa Pannonie lointaine, aujourd'hui, et pour l'éternité connu comme Saint Martin le Charitable.
Levons-nous à son exemple ! Pratiquons la charité humaine sous toute son amplitude, secourons-nous aussi ceux qui en auront le plus besoin, et que la main qui donne, ignore la main qui reçoit ! Parce que la charité ne recherche ni la reconnaissance, ni les honneurs, ni le profit.
Que l'exemple magnifique de Saint Martin le fils aîné de la charité, soit l'unité qui rassemble et qui fortifie toutes les bonnes volontés agissantes qui sauront se mettre au service de la cause la plus noble qui soit, celle de l'amour et de la paix.
Et Nos Credidimus Caritati !
Monseigneur Marc Vincent Vattier
Primat de L'Église Catholique Traditionnelle de France
Théologien Recteur du Studium Gallican
Président des Aumôniers Gallicans sans Frontières